Éditorial - 13 octobre 2002
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J'en ai assez de ces artistes qui se croient au-dessus de tout, et qui ne prennent pas la peine de faire plaisir à leurs fans.
Vous avez tous suivi la saga Anne-Simon-Kassandra-Léa depuis les derniers mois? Vous avez tous gobé les détails des relations tumultueuses entre ces vedettes de l'heure? Les rencontres nocturnes entre Anne et Simon, puis entre Kassandra et Simon, les prises de bec avec Léa et les confrontations orchestrées dans les soirées mondaines? Oui, orchestrées, je le dis, je vous révèle le scoop. Tout ceci n'est que montage artificiel pour mousser les carrières de ces vedettes.
Prenons Anne et Kassandra: deux chanteuses de talent qui oeuvrent dans des styles opposés. Anne nous livre un chant mélodieux et traditionel; Kassandra nous fait découvrir un son nouveau. Et Simon Lebel, notre James Bond de service, qui multiplie encore et encore les conquêtes amoureuses, pour raviver une carrière qui ne tient qu'à un fil? Simon n'a rien fait d'original depuis... jamais! Il n'est qu'un prétendant, quant-à-moi, un vrai artiste produit du matériel original!
Et Léa? Que ne ferait-elle pas pour mousser sa publicité? Avec la sortie de son prochain film annoncée pour l'hiver prochain, il est évident qu'elle doit rappeler au public qu'elle existe encore. Aucune chirurgie esthétique ne me fera convaincre que cette dame de soixante ans (presque soixante-dix, maintenant) cours encore la galipotte avec des jeunes femmes comme Anne et Kassandra.
Et maintenant, le dernier clou à notre cercueil. Léa, frustrée, coupe tous les ponts avec notre cité, et nous quitte pour la ville-lumière, Paris? C'est une autre prise de bec? Non. C'est de la publicité. Et avec la disparition de Kassandra, retournée dans les oubliettes dont Léa l'avait sortie, on ne peut qu'imaginer quel nouveau scandale Anne et Simon vont concocter pour garder notre intérêt. Peut-être sera-t-il révélé qu'Anne est lesbienne, ou que Simon est adepte du sado-masochisme.
De grâce, artistes de Bellevue, épargnez-nous vos verbiages et vos fausseries, et contentez-vous de faire votre musique!
- Randy Archibald Gleason, critique artistique