Éditorial - 13 mars 2003
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La saga Bio-Génomix semble s'être finalement éteinte d'elle-même, et pour ma part, je suis heureux que les médias se taisent enfin. Vous trouverez probablement étrange que je la ramène alors dans cet éditorial, mais en fait, ce dont je veux parler, en fait, c'est d'économie et d'environnement.
Depuis la dernière année, de nombreux agents légaux ont tenté de démontrer que des industries comme Bio-Génomix ne respectent pas les normes environnementales en cours. Et la vérité, c'est que, dans certains cas, ils ont raison. Mais il faut réaliser un fait important, que les détracteurs oublient de mentionner.
Depuis la crise environnementale des années 1970, les groupes de pression ne cessent de prétendre que la planète est menacée, que l'environnement est une ressource épuisable et qu'il faut protéger la planète de la corruption humaine. De bien belles paroles, mais peu pratiques. Depuis le début des injonctions environnementales, plus de la moitié des industries de notre belle ville ont fermé leurs portes parce que les groupes de pression ont serré trop la vis. Et ces industries, comme Bio-Génomix, qui ont fait l'effort de s'adapter et de rester en ville, ont du réduire considérablement leur personnel pour compenser les coûts de nettoyage élevés.
L'économie est l'ennemie de l'environnement, et vice versa. Des études récentes ont démontré que l'ingérence des groupes environnementaux dans la gestion des entreprises supposément nocives a fait grimper le taux de chômage d'environ 4%. Les compagnies enregistrent des pertes d'environ 46%. Alors elles quittent Bellevue.
Il doit y avoir moyen de trouver un juste équilibre. Les environnementaux veulent que nous retournions à l'âge de pierre, mais ce n'est pas possible.
Faites preuve d'un peu de bon sens, et réalisez que ce n'est pas en frappant sur les industries que vous allez sauver la planète. Notre monde moderne repose sur ces industries qui, admettons-le, polluent pour nous assurer notre mode de vie. Trouvons un point d'équilibre, et cessez de frapper sur ces compagnies qui se tuent à vous faire vivre.
- Gail Yanko, analyste financière