L'Écho - 13 janvier 2002
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Dossier DeathMask Réglé
La police croit avoir résolue l'affaire DeathMask grâce à l'aide de plusieurs informateurs qui ont préféré rester anonymes. La ville peut maintenir dormir tranquille, à l'abri de ce tueur qui a finalement trouvé la mort, après l'avoir infligée à neuf citoyens de la cité.
DeathMask serait en fait James Kinto, un ancien étudiant en psychologie qui aurait lui-même été frappé d'une psychose violente. James Kinto aurait commencé sa carrière de tueur en 2000, avec l'assassinat d'une compagne de classe, Laurie Juneau. À l'époque, la mort de Laurie était passée pour un suicide, mais de nouveaux éléments d'enquête laissent croire que Kinto l'aurait tuée puis camouflé les faits.
Par la suite, la psychose de Kinto l'aurait poussé à essayer de retrouver un bonheur perdu, un moment d'allégresse que le meurtre parvenait à lui fournir. Il essayait, par le masque de sourire, de transmettre à ses victimes le plaisir sadique que le geste lui engendrait.
Dans la nuit du 10 janvier dernier, Kinto aurait tenté d'agresser une jeune femme, selon son modus operandi habituel. Cependant, cette femme aurait réussi à fuir et à contacter les autorités. Kinto se serait retranché dans sa voiture d'abord, puis serait accouru à sa résidence. Il aurait appelé le 911 pour confesser, puis aura rappelé pour nier sa confession. Quand la police est arrivée à son appartment, ils l'ont trouvé sans vie. Il s'était tranché la gorge, comme il avait fait à ses victimes.
Bellevue peut dormir tranquille, car un criminel dangereux a cessé de hanter ses nuits.